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7 février 2017
La presse quotidienne peut-elle survivre?
Le grand quotidien La Voix du Nord a annoncé récemment un plan social portant sur 180 emplois soit près de 30% des effectifs du journal. Aux Etats-Unis, le New York Times vient de publier un rapport interne qui met en lumière les incertitudes pesant sur l’avenir du prestigieux journal. Des deux côtés de l’Atlantique, on constate la persistance d’une crise majeure qui remet en cause la conception et la circulation de l’information. lire la suite
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6 février 2017
Trumponomics: ça passe ou ça casse
Les premières décisions du président Trump étaient inscrites noir sur blanc dans son programme. Malgré, ou peut-être en raison des incertitudes ouvertes par les contradictions du programme économique du candidat Trump, on peut tenter de voir se dessiner un avatar du pragmatisme économique américain, certes plus agressif mais pas fondamentalement différent des précédents. Mais le coup de barre nationaliste est gros de risques, aussi bien pour l’économie américaine que mondiale. lire la suite
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26 janvier 2017
Quelques leçons du conflit Uber
Soit émerge un nouveau droit de l’activité professionnelle qui garantisse un équilibre entre protection des travailleurs et efficacité économique, soit les travailleurs d’activités comme Uber seront progressivement requalifiés en salariés, au risque de brider le développement d’activités riches en emplois, jusqu’à ce que les transformations technologiques fassent disparaitre ces emplois. lire la suite
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19 juin 2015
Pour une politique européenne de la donnée
La Commission européenne a fait du marché unique numérique l’une de ses priorités, avec comme objectif de « supprimer les obstacles pour exploiter pleinement les possibilités offertes par internet ». Fort bien. Mais on peut se demander si les barrières réglementaires dont s’inquiète le Commissaire Günther Oettinger sont vraiment le sujet. Elles n’ont pas empêché les grandes plateformes américaines de prendre des positions quasi-monopolistiques dans la plupart des pays de l’UE. Une politique plus ambitieuse est possible. lire la suite
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19 juin 2011
La révocation de Lady Lauvergeon
Les privatisations totales et partielles ont singulièrement limité le pouvoir du politique à peser sur la nomination des PDG des grandes entreprises françaises. L’époque où les alternances, comme celles de 1986, 1988 ou 1993, entraînaient un grand jeu de chaises musicales est révolue. Dans ce contexte, l’éviction d’Anne Lauvergeon dénote et apparaît largement gratuite. lire la suite
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12 octobre 2010
Faut-il s’inquiéter de la restauration des PDG?
Depuis sa généralisation dans les sociétés anonymes par une loi de Vichy en 1943, le système du PDG a été critiqué pour sa concentration des pouvoirs dans l’entreprise entre les mains d’une seule personne : le directeur général qui gère la société au quotidien préside en même temps le conseil chargé de contrôler cette gestion. À deux reprises, le législateur a offert aux actionnaires des solutions alternatives : en 1966, il a introduit la formule allemande du directoire et du conseil de surveillance, avec deux présidents distincts ; en 2001, il a donné la possibilité de dissocier entre deux titulaires la présidence non exécutive et la direction générale. lire la suite
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4 novembre 2009
Les errements de l’Etat actionnaire
Après plus de deux décennies de politiques de privatisations massives, le poids du secteur public industriel et commercial dans l'économie française reste important. Le problème est que cette exception française repose sur une doctrine peu claire, jouant à cache-cache entre un libéralisme et un interventionnisme aussi mal assumés l’un que l’autre. lire la suite
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31 mars 2009
Pourquoi les grands patrons sont-ils si bien payés?
Les scandales autour des rémunérations ou des indemnités versées aux dirigeants de grandes entreprises se multiplient. L’idée que le patron d’une firme qui fait appel à l’aide publique ou supprime massivement des emplois puisse bénéficier de plusieurs millions d’euros de bonus ou de parachute doré choque. Mais il a fallu une crise grave pour que ces revenus considérables fassent véritablement débat. La connaissance récente de ce qui relevait autrefois du secret des affaires n’avait jusqu’alors guère suscité de réactions. Selon une justification régulièrement donnée, il n’y aurait aucune raison qu’un patron d’une entreprise du CAC 40 gagne moins qu’une vedette du sport, du cinéma et de la chanson ; lui aussi appartiendrait à une élite issue d’une sélection très étroite. lire la suite
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24 mars 2009
Comment soutenir la consommation?
Les déséquilibres macroéconomiques qui ont provoqué la crise actuelle, à commencer par l’endettement des ménages américains, étaient aussi facteurs de dynamisme pour le commerce mondial, et la contraction brutale des échanges fragilise toutes les économies sans exception. Dans ces conditions on ne peut que se féliciter de voir émerger un consensus international sur le refus du protectionnisme, d’une part, et sur la nécessité d’une relance globale par la consommation, d’autre part. La question pourrait toutefois se poser d’une façon sensiblement différente en France. lire la suite
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23 septembre 2008
Des patrons étrangers aux commandes des grandes entreprises françaises
Ces derniers jours, deux postes de directeur général d’entreprises du CAC 40 sont revenus à des managers étrangers : le Néerlandais Ben Verwaayen a été nommé à la tête d’Alcatel-Lucent et le Germano-Canadien Chris Viehbacher à celle de Sanofi-Aventis. Peut-on y voir un signe du renouvellement des élites ? lire la suite
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7 mars 2008
Grands patrons, grandes écoles: fin de l’endogamie?
L’affaire de la Société générale met une nouvelle fois en avant, à travers la personnalité du PDG, cette particularité française que constitue l’accès privilégié des membres des grands corps de l’État à la direction des grandes entreprises. Le reflux a pourtant commencé. lire la suite
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19 janvier 2008
Pourquoi la CFDT a dit oui
L'accord sur la modernisation du marché du travail va concerner vingt millions de salariés. Il fait l'objet de nombreux commentaires. Telos a demandé au principal négociateur de la CFDT de nous donner son point de vue. lire la suite
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15 mai 2007
La RSE à la chinoise
La Chine est devenue l'un des pays où l'on parle le plus de responsabilité sociale des entreprises. Mais à la différence des pays industrialisés, cette exigence est portée non par la pression de la société mais par l'Etat. Cela pose de sérieuses questions aux promoteurs internationaux de la RSE. lire la suite
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9 janvier 2007
Quelle est l’efficacité économique des appels au boycott?
Quelle est l’efficacité économique des appels au boycott ? La question intéresse aussi bien les entreprises que les militants associatifs ou syndicaux. Un boycott peut affecter les entreprises directement à travers leurs ventes, mais aussi, pour celles qui sont cotées en bourse, indirectement en faisant baisser le cours de leurs actions. Encore faut-il que les consommateurs réagissent individuellement aux appels au boycott. Or cela ne va pas de soi : même si chacun peut souhaiter que l’opération réussisse, changer ses habitudes peut sembler inutile et les autres s’en chargeront... lire la suite
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12 août 2006
Poutine va-t-il renoncer à l'économie de marché?
L'accord signé entre Poutine et Bush sur l'accession de la Russie à l'OMC ne doit pas faire illusion, car à en juger par les dernières interventions du président russe, on peut craindre que l'économie russe ne retrouve les mauvaises habitudes des années Brejnev. lire la suite
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12 avril 2006
Europe: l'impôt sur les sociétés est-il condamné ?
La possible harmonisation des bases de l'impôt sur les sociétés était à l'ordre du jour de la réunion des ministres des Finances de l'Union européenne (UE), vendredi et samedi derniers à Vienne. Elle a donné lieu à une passe d'armes entre partisans et adversaires d'une telle harmonisation. Les crispations ont pour origine l'intensification de la concurrence fiscale entre Etats membres, induite notamment par l'élargissement de 2004. lire la suite
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20 décembre 2005
Baisser la TVA sur la restauration, une bien mauvaise idée
Les restaurateurs remettent le couvert à propos de la baisse à 5,5% de la TVA sur la restauration. Développer l'emploi constitue, nous dit-on, la raison première de l'instauration d'une telle mesure. Monsieur Daguin, le président de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière, en promet 40 000, qui sont à rapporter au coût brut de cette mesure pour les finances publiques : environ 3 milliards d'euros. Ainsi chaque emploi créé coûterait la bagatelle de 70 000 euros ! La belle affaire ! Les hypothèses qui étayent cette estimation sont plus qu'optimistes. lire la suite
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