Hervé Joly edit

Chercheur CNRS, université Lumière Lyon 2 Écrivez à Hervé Joly
  • 11 septembre 2017

    La fin des professionnels de la politique?

    La fin des professionnels de la politique?

    La cause serait entendue, les professionnels de la politique se détourneraient de ce métier pour rejoindre la société civile. Plus prosaïquement, la question des reconversions et reclassements se pose aujourd’hui avec une ampleur inédite.

  • 6 février 2013

    Le mythe de l’État PS

    Le mythe de l’État PS

    La polémique enfle ces derniers jours : François Hollande renierait sa promesse d’être un président impartial, et multiplierait les nominations très politiques à la tête d’organismes publics. Qu’en est-il réellement ?

  • 8 février 2012

    ENA: le faux problème du classement

    ENA: le faux problème du classement

    Après plusieurs tentatives avortées, le récent renoncement du gouvernement à faire adopter la suppression du classement de sortie à l’École nationale d’administration (ENA) sous la forme d’un amendement au projet de la loi sur la précarité dans la fonction publique marque l’abandon d’une réforme annoncée par le président Sarkozy en 2008. L’ambition était de remplacer l’affectation systématique des meilleurs élèves, généralement issus du concours externe, dans les grands corps de l’État (Inspection des Finances, Conseil d’État, Cour des comptes) par une procédure d’entretiens supposée permettre de mieux concilier les besoins des administrations avec les attentes des fonctionnaires. Qu’en penser ?

  • 19 juin 2011

    La révocation de Lady Lauvergeon

    La révocation de Lady Lauvergeon

    Les privatisations totales et partielles ont singulièrement limité le pouvoir du politique à peser sur la nomination des PDG des grandes entreprises françaises. L’époque où les alternances, comme celles de 1986, 1988 ou 1993, entraînaient un grand jeu de chaises musicales est révolue. Dans ce contexte, l’éviction d’Anne Lauvergeon dénote et apparaît largement gratuite.

  • 2 avril 2011

    Nucléaire: le corps des Mines, bouc émissaire ?

    Nucléaire: le corps des Mines, bouc émissaire ?

    Dans le débat relancé en France à la suite de la catastrophe de Fukushima, beaucoup de critiques s’élèvent pour dénoncer le rôle du corps des Mines qui aurait imposé la filière électronucléaire depuis cinquante ans hors de tout contrôle politique. La thèse ne manque pas d’éléments à charge, mais n’est-ce pas trop prêter à ce corps que d’en faire le seul moteur de la politique énergétique française ? N’est-ce pas exonérer un peu vite la responsabilité des acteurs politiques, et de la société en général, dans ce choix ?

  • 12 octobre 2010

    Faut-il s’inquiéter de la restauration des PDG?

    Faut-il s’inquiéter de la restauration des PDG?

    Depuis sa généralisation dans les sociétés anonymes par une loi de Vichy en 1943, le système du PDG a été critiqué pour sa concentration des pouvoirs dans l’entreprise entre les mains d’une seule personne : le directeur général qui gère la société au quotidien préside en même temps le conseil chargé de contrôler cette gestion. À deux reprises, le législateur a offert aux actionnaires des solutions alternatives : en 1966, il a introduit la formule allemande du directoire et du conseil de surveillance, avec deux présidents distincts ; en 2001, il a donné la possibilité de dissocier entre deux titulaires la présidence non exécutive et la direction générale.

  • 4 novembre 2009

    Les errements de l’Etat actionnaire

    Les errements de l’Etat actionnaire

    Après plus de deux décennies de politiques de privatisations massives, le poids du secteur public industriel et commercial dans l'économie française reste important. Le problème est que cette exception française repose sur une doctrine peu claire, jouant à cache-cache entre un libéralisme et un interventionnisme aussi mal assumés l’un que l’autre.

  • 31 mars 2009

    Pourquoi les grands patrons sont-ils si bien payés?

    Pourquoi les grands patrons sont-ils si bien payés?

    Les scandales autour des rémunérations ou des indemnités versées aux dirigeants de grandes entreprises se multiplient. L’idée que le patron d’une firme qui fait appel à l’aide publique ou supprime massivement des emplois puisse bénéficier de plusieurs millions d’euros de bonus ou de parachute doré choque. Mais il a fallu une crise grave pour que ces revenus considérables fassent véritablement débat. La connaissance récente de ce qui relevait autrefois du secret des affaires n’avait jusqu’alors guère suscité de réactions. Selon une justification régulièrement donnée, il n’y aurait aucune raison qu’un patron d’une entreprise du CAC 40 gagne moins qu’une vedette du sport, du cinéma et de la chanson ; lui aussi appartiendrait à une élite issue d’une sélection très étroite.

  • 23 septembre 2008

    Des patrons étrangers aux commandes des grandes entreprises françaises

    Des patrons étrangers aux commandes des grandes entreprises françaises

    Ces derniers jours, deux postes de directeur général d’entreprises du CAC 40 sont revenus à des managers étrangers : le Néerlandais Ben Verwaayen a été nommé à la tête d’Alcatel-Lucent et le Germano-Canadien Chris Viehbacher à celle de Sanofi-Aventis. Peut-on y voir un signe du renouvellement des élites ?

  • 7 mars 2008

    Grands patrons, grandes écoles: fin de l’endogamie?

    Grands patrons, grandes écoles: fin de l’endogamie?

    L’affaire de la Société générale met une nouvelle fois en avant, à travers la personnalité du PDG, cette particularité française que constitue l’accès privilégié des membres des grands corps de l’État à la direction des grandes entreprises. Le reflux a pourtant commencé.

  • 9 octobre 2007

    Universités : l’incroyable classement des Mines

    Universités : l’incroyable classement des Mines

    Le nouveau classement international des établissements d’enseignement supérieur établi par l’Ecole des Mines de Paris est pour le moins surprenant. Il est présenté comme un contre-classement de celui dit de Shanghaï, qui fait désormais référence. Jusqu’à maintenant, les critiques émises en France pour contester la mauvaise position des établissements nationaux portaient sur les modalités de prise en compte des performances en matière de recherche, mesurées principalement par le nombre de publications des chercheurs : surreprésentation des revues anglo-saxonnes, mauvais référencement des auteurs ou petite taille des établissements français. L’Ecole des Mines innove en remettant en cause le fondement même du classement. Elle change de thermomètre en adoptant un autre registre que l’activité de recherche, celui du devenir professionnel des anciens étudiants, mesuré à travers le seul critère des formations suivies par les PDG des 500 plus grandes entreprises mondiales en 2006.