Marc Lazar edit

Directeur du Centre d'histoire de Sciences Po et président de la School of Government de la Luiss (Rome) Écrivez à Marc Lazar
  • 6 avril 2017

    De quoi Jean-Luc Mélenchon est-il le nom?

    De quoi Jean-Luc Mélenchon est-il le nom?

    La percée de Jean-Luc Mélenchon amène à s’interroger sur ce que représente le candidat de la France insoumise. La tentation est grande de le considérer comme un simple interprète d’une version actualisée du logiciel de la gauche de la gauche. Cette analyse n’est vraie qu’en partie. Car, du point de vue de la stratégie, Jean-Luc Mélenchon explore une autre voie.

  • 5 décembre 2016

    Référendum italien: les trois raisons d’un échec

    Référendum italien: les trois raisons d’un échec

    Matteo Renzi a donc perdu le référendum. Il s’agit d’un échec cinglant sur l’une des pièces maîtresses du vaste changement qu'il avait annoncé en février 2014 lorsqu’il avait accédé à la présidence du Conseil. Comment peut-on l’expliquer ? Trois grandes raisons peuvent être avancées.

  • 22 septembre 2015

    Force et limites de la gauche de la gauche

    Force et limites de la gauche de la gauche

    L’arrivée de Jeremy Corbyn à la tête du Labour suite à une primaire, les résultats de Syriza aux élections de 2015 en Grèce, les espoirs de Podemos pour le scrutin de la fin de l’année en Espagne, la mobilisation du Front de gauche et des Verts en France dans la perspective des prochaines élections régionales ou encore les diverses initiatives des opposants à Matteo Renzi dans ou hors du Parti démocrate en Italie relancent les discussions à propos de la gauche de la gauche, que l’on appelle aussi gauche radicale ou encore gauche alternative. Une analyse très répandue consiste à souligner son dynamisme et son irrésistible ascension. Pourtant cette interprétation mérite discussion.

  • 5 juin 2015

    Petites incertitudes italiennes

    Petites incertitudes italiennes

    Un peu plus d’un an après son arrivée à la Présidence du Conseil, les élections régionales partielles qui se sont déroulées le 31 mai dernier ont peut être marqué le premier coup d’arrêt dans l’ascension politique de Matteo Renzi qui jusqu’ici semblait presque irrésistible.

  • 27 janvier 2015

    Matteo Renzi, un homme politique nouveau?

    Matteo Renzi, un homme politique nouveau?

    Avec la fin de la présidence italienne du semestre européen et la démission du président de la République intervenue le 14 janvier, une nouvelle phase s’est ouverte pour Matteo Renzi. Celui-ci n’est à l’évidence pas un homme politique comme un autre. Renzi fascine, intrigue ou, à l’inverse, suscite une vive hostilité. Il y a eu en Italie durant près de deux décennies un « phénomène Berlusconi » ; il y a désormais un « phénomène Renzi ».

  • 30 juin 2009

    La fin de Berlusconi ?

    La fin de Berlusconi ?

    Lors de la première semaine du mois de juillet, le monde aura les yeux tournés vers l’Italie qui accueillera le sommet du G8 dont elle assure cette année la présidence. Silvio Berlusconi se réjouissait de la tenue de cette rencontre dont il espérait tirer profit afin de renforcer sa crédibilité et sa réputation d’homme d’Etat qu’il cherche à se construire. Davantage : il avait réussi un formidable coup de communication en annonçant à l’impromptu que ce sommet ne se déroulerait pas comme prévu au large de la Sardaigne mais à L’Aquila, en plein centre du terrible séisme qui, le 6 avril dernier, a secoué cette ville et la région des Abruzzes provoquant d’importantes destructions et la mort de plus de 300 personnes. Ses très fréquents déplacements sur le terrain comme son discours célébrant l’unité nationale prononcé à l’occasion de la fête du 25 avril, date du soulèvement en 1945 de la Résistance contre les nazis et les fascistes de la République de Salò, l’avaient fait de nouveau monter au zénith de la popularité. En quelques mois, la situation s’est inversée.

  • 8 février 2008

    Aux urnes, Italiens !

    Aux urnes, Italiens !

    Les élections des 13 et 14 avril 2008 en Italie ne ressembleront pas aux précédentes. Les Italiens sont las de ces jeux parlementaires incompréhensibles qui les amènent, de nouveau, à retrouver le chemin des urnes avec un mode de scrutin que tout le monde s'accorde à qualifier d'exécrable mais que les responsables politiques ont été incapables de modifier.