Jean-François Drevet edit

Ancien fonctionnaire européen, spécialiste des politiques de voisinage et d'élargissement Écrivez à Jean-François Drevet
  • 27 juin 2017

    Le vilain petit Qatar excommunié

    Le vilain petit Qatar excommunié

    Le blocus récemment infligé au Qatar par l’Arabie saoudite et ses clients émirati et bahreini a surpris par sa vigueur. Si les pauvres travailleurs immigrés sont souvent victimes d’expulsions en bloc, c’est rarement le cas de riches privilégiés comme les Qataris. Les membres du Conseil de coopération du Golfe, pour n’être pas toujours en accord, ne sont pas coutumiers de mesures aussi extrêmes entre eux.

  • 11 octobre 2016

    L’Europe et ses islamistes: quelle tolérance pour l’intolérance?

    L’Europe et ses islamistes: quelle tolérance pour l’intolérance?

    Ceux qui sont persuadés de la supériorité de notre démocratie ont du mal à reconnaître le dynamisme d’une idéologie qui s’y oppose absolument et qui recueille l’adhésion d’une fraction importante d’une population pourtant issue de systèmes scolaires sécularisés. Il faut tenir compte de cette réalité, car ses conséquences sont préoccupantes. On soulignera ici trois aspects principaux de l’islamisme militant : sa volonté d’entraver l’intégration des musulmans européens, le soutien qu’il apporte indirectement aux idéologies d’extrême droite et son rôle dans les réticences des Européens vis-à-vis des réfugiés.

  • 23 juin 2016

    Le Kurdistan, c’est pour quand?

    Le Kurdistan, c’est pour quand?

    Comme les Polonais au XIXe siècle, les Kurdes ont été divisés en plusieurs États. Entre l’Iran et ses voisins, la frontière remonte au XVIIIe siècle. Les autres limites découlent du traité de Lausanne (1923) et non de l’accord Sykes-Picot. Comme ce dernier, le traité de Sèvres (1920) n’a pas été appliqué : pour les Kurdes il est le seul texte international qui prévoyait une autonomie. Un siècle plus tard, on parle à nouveau de ce « peuple sans État », qui serait en passe d’en obtenir un. Qu’en est-il exactement?

  • 4 mars 2016

    Fiasco en Syrie

    Fiasco en Syrie

    En 2011, Washington et plusieurs capitales européennes ont estimé qu’il était de l’intérêt général de libérer la Syrie de la tyrannie de Bachar el-Assad et de son clan, mais n’ont pas voulu s’en donner les moyens. Cinq années plus tard, l’absence de stratégie politique qui en a résulté apparaît d’une terrifiante inconséquence.