En finir avec la dictature de la CGT sur la presse edit

26 mai 2016

Dans un pays démocratique normalement constitué et sûr de ses valeurs, le coup de force de la CGT de jeudi contre la presse n’aurait pas été possible et, en tout cas, pas accepté. Rappelons les faits. La CGT a exigé des quotidiens qu’ils publient un tract appelant le gouvernement à retirer la loi Travail sous peine d’interdire leur publication. Ces journaux ayant heureusement refusé ce chantage, la CGT a effectivement empêché leur parution sauf L’Humanité qui, seule, a accepté de publier ce tract, reproduisant ainsi le temps béni où, dans d’autres régimes encensés à l’époque par la dite Humanité, seul le parti unique pouvait s’exprimer à travers le « journal de classe ». D’une certaine manière c’est ce totalitarisme qu’a tenté ainsi de ressusciter la CGT puisque seule L’Humanité a pu donner son point de vue.

Comme le dit le journal L’Opinion, « Jeudi 26 mai 2016. Une date qui restera comme un de ces moments où l’on peut voir honte de ce qu’est devenue l’action syndicale ». Profitons de la liberté de notre site en ligne pour exprimer notre soutien à la presse écrite libre et l’assurer de notre totale solidarité. Il serait bon que d’autres secteurs d’activité manifestent leur refus de cette scandaleuse prise d’otage de la presse – et du coup des lecteurs de la presse libre eux-mêmes – et appellent à la défense de la liberté d’opinion et d’expression dans notre pays. Il faudra bien un jour en finir avec cet insupportable dictature que la CGT exerce sur la presse. Chacun doit faire entendre sa voix pour défendre nos libertés et en particulier cette liberté chère entre toutes qu’est la liberté d’expression.