• 10 septembre 2007

    Abécédaire des turbulences financières

    Abécédaire  des turbulences financières

    A comme acteurs, B comme banques centrales, C comme crise et contagion : tenants et aboutissants de la crise du subprime.

  • 8 septembre 2007

    Pourquoi l'Afrique intéresse les marchés financiers

    Pourquoi l'Afrique intéresse les marchés financiers

    L'Afrique est plus souvent associée aux flux de capitaux liés à l'aide internationale qu'à ceux en provenance des fonds d'investissements privés internationaux. Imagine-t-on les fonds mutuels anglo-saxons, les véhicules financiers de private equity ou encore les sulfureux hedge funds, se ruer vers le continent noir ? C'est pourtant ce qui est en train de se passer.

  • 6 septembre 2007

    Un ralentissement est inévitable, profitons-en

    Un ralentissement est inévitable, profitons-en

    M. Juncker comme M. Barroso ont raison de souligner la bonne tenue de nos fondamentaux économiques. Ils sont moins crédibles lorsqu'ils assurent que la crise financière ne touchera pas l'économie réelle. Mieux vaut dire la vérité : avec la crise de liquidité qui a déréglé certains marchés financiers européens, dont l'origine est la montée des défauts de paiements dans le marché hypothécaire à risque américain (subprime), le risque macroéconomique a fortement augmenté, y compris en Europe.

  • 5 septembre 2007

    GDF-Suez : Un problème chasse l’autre

    GDF-Suez : Un problème chasse l’autre

    S’il fallait une preuve nouvelle de l’exception industrielle française, on la trouverait dans le dénouement provisoire de l’affaire GDF-Suez. La négociation a été menée personnellement par le Président de la république qui tel un PDG lançant une OPA amicale a traité avec le PDG de la proie, M. Mestrallet, et négocié directement avec les actionnaires de contrôle de Suez.

  • 30 août 2007

    Comment réussir la réforme du marché du travail

    Comment réussir la réforme du marché du travail

    Pourquoi faut-il profondément réformer le marché du travail en France ?                               · Un taux de chômage trop élevé, depuis trop longtemps pour qu'on puisse l'attribuer à de mauvaises politiques macroéconomiques. · Une durée du chômage trop longue, au-delà d'un an en moyenne. Quand la durée du chômage atteint un tel niveau, les chômeurs sont souvent marqués pour la vie. · Enfin, un marché du travail de plus en plus polarisé, où les jeunes commencent leur vie professionnelle en alternant pendant longtemps petits boulots et chômage, et où les travailleurs les plus âgés sont trop souvent en pré-retraite ou au chômage à long terme.

  • 14 juillet 2007

    Sarkozy et l'Europe

    Sarkozy et l'Europe

    Christian Lequesne qui a publié récemment sur Telos un texte commentant les résultats du sommet de Bruxelles analyse les perspectives européennes de la France après l'élection présidentielle.

  • 11 juillet 2007

    Merci l'Asie

    Merci l'Asie

    Il y a dix ans tout le monde parlait de la crise asiatique et des dérèglements qu'elle pouvait entraîner. Aujourd'hui plus personne ou presque n'en parle tant la capacité de ce continent à s'organiser pour surmonter ses difficultés s'est révélée payante.

  • 11 juillet 2007

    Chômage : de l’efficacité des sanctions

    Chômage : de l’efficacité des sanctions

    Le bâton est-il toujours efficace pour inciter les chômeurs à retrouver le chemin de l’emploi ? Une étude allemande suggère de nuancer cette interprétation trop mécanique.

  • 9 juillet 2007

    Faut-il vraiment s’en prendre au capitalisme familial ?

    En dépit des apparences, le capitalisme moderne a un visage humain : l’entreprise familiale. Celles-ci sont partout : elles constituent l’immense majorité des PME, elles rassemblent environ les deux tiers des entreprises cotées à la bourse de Paris, et près de la moitié des sociétés du CAC40. Même aux Etats-Unis, pays par excellence de l’entreprise managériale, où les fondateurs ont souvent tendance à passer la main et revendre leurs actions, environ un tiers des firmes du S&P500 sont encore détenues par la famille de leur fondateur.

  • 6 juillet 2007

    Du rififi aux Droits de l’homme

    Fin juin, l'UE a menacé de se retirer du nouveau Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Elle l’a fait pour garantir au Conseil le pouvoir d’adopter des solutions sur les situations spécifiques des pays, ce qui était une prérogative de l'ancienne Commission des droits de l'homme. Que l'UE ait dû faire un geste aussi radical pour conserver un système dont le maintien aurait dû être tenu pour acquis illustre bien ses difficultés actuelles à projeter ses intérêts et ses valeurs dans les enceintes de l'ONU.

  • 5 juillet 2007

    Asie : que reste-t-il de la crise ?

    Asie : que reste-t-il de la crise ?

    Le 2 juillet marquait le dixième anniversaire de la dévaluation du baht, la devise thaïlandaise. Cette dévaluation a déclenché une vague de crises en Asie. Il pourrait apparaître inconvenant de célébrer un tel événement, mais cet anniversaire montre qu'il y a des aspects qui méritent de faire sauter quelques bouchons de champagne. Tout d'abord, il n'y a pas eu de crise en Asie depuis lors. Ensuite, l'Asie s’est vite remise de cette crise et est redevenue la région qui connaît le plus fort taux mondial de croissance économique. Mais cette croissance est-elle soutenable ? Et la région est-elle définitivement à l’abri de nouvelles crises ?

  • 4 juillet 2007

    Traité simplifié, 4. La place des services publics

    Traité simplifié, 4. La place des services publics

    Le mandat de la prochaine conférence intergouvernementale présente deux avancées majeures pour ce que l'on appelle, dans le jargon communautaire, les « services d’intérêt (économique) général » (SIG/SIEG).

  • 3 juillet 2007

    Le Fonds sans Rato

    Le Fonds sans Rato

    Dans les heures qui ont suivi la démission surprise de Rodrigo de Rato, experts et officiels ont commencé à spéculer sur son successeur à la tête du Fonds monétaire international (FMI). Comme la coutume veut que la présidence revienne à un Européen, la seule question semble être s'il (car il est peu probable que ce soit une femme) sera britannique ou français. Cependant, l'héritage de Rato pose des problèmes plus importants pour le FMI... et pour l'Europe.

  • 2 juillet 2007

    Réformes, oui, choc fiscal, non !

    Réformes, oui, choc fiscal, non !

    Le programme économique sur lequel Nicolas Sarkozy a été brillamment élu ne cachait pas son drapeau : il est résolument réformiste et l’est en profondeur. L’objectif est de relever le potentiel de croissance de la France en lui faisant retrouver sa compétitivité perdue et en allant vers le plein emploi. Accessoirement, il n’est pas de meilleur remède pour rétablir l’équilibre de long terme des finances publiques. C’est une question d’actif-passif : en renforçant le potentiel de l’économie, les réformes augmentent l’actif public (le flux des revenus futurs) ; en nous faisant revenir au plein emploi et en réduisant le poids des dépenses publiques, elles diminuent le passif.

  • 30 juin 2007

    Traité simplifié, 3. L'Europe n'a toujours pas le téléphone

    Traité simplifié, 3. L'Europe n'a toujours pas le téléphone

    Les dispositions les plus consensuelles du Traité Constitutionnel de 2004 portaient paradoxalement sur les domaines de la politique étrangère et de sécurité communes. Elles n'ont pas été substantiellement affectées par le compromis de Berlin sur le traité simplifié. Les éléments les plus importants sont la création du nouveau poste de Haut-Représentant, le poste de Président du Conseil et le développement d'un service diplomatique européen.

  • 29 juin 2007

    Réformer l'université ? Encore un peu de volontarisme !

    Réformer l'université ? Encore un peu de volontarisme !

    Le système d’enseignement supérieur et de recherche français est dans une impasse. En quelques années, un large consensus s'est fait sur le diagnostic. L'heure de la réforme est venue et l'on ne peut que se réjouir de ce que ce soit là une des toutes premières priorités du nouveau gouvernement. Pourtant, à peine dévoilé, le projet semble en péril du fait de réticences nombreuses et des réactions que l'on redoute de la part des étudiants. Il est tentant de mettre en cause une fois de plus le conservatisme de la société française. Mais ce serait se tromper de diagnostic. Si le projet ne suscite pas l'adhésion, c’est qu'il ne répond que de manière très partielle aux défis. Tel quel, quoi qu'en disent des protestataires bien mal inspirés, le changement n'est pas assez radical : « l'autonomie » tant vantée, la taille des conseils, la sélection en master sont des pas importants mais ce ne sont que des moyens. Pour réussir, il faut se donner une ambition plus haute : construire des leaders mondiaux et réussir la démocratisation, deux objectifs qu'il est possible d'atteindre en s'en donnant les moyens.

  • 28 juin 2007

    Traité simplifié, 2. L'Europe sera-t-elle relancée ?

    Traité simplifié, 2. L'Europe sera-t-elle relancée ?

    Le difficile compromis négocié au Conseil européen de Bruxelles ouvre la voie à la convocation dès juillet d'une Conférence intergouvernementale chargée de rédiger un Traité modificatif pour la fin de l'année. Les termes de Constitution ou de traité constitutionnel sont abandonnés. Ceux qui, en France, ont voté non au référendum de mai 2005 en espérant que le Traité constitutionnel serait redéfini selon des termes plus ambitieux peuvent aujourd'hui mesurer leur naïveté. Les refus français puis néerlandais ne pouvaient conduire qu'à ce qui est récolté aujourd’hui : un Traité minimal qui ne saurait être comparé à l'Acte unique européen de 1987 ou au traité de Maastricht de 1992.

  • 27 juin 2007

    Traité simplifié, 1. Une victoire polonaise ?

    Traité simplifié, 1. Une victoire polonaise ?

    Ainsi, le Conseil européen a accouché d'un traité. Ou plutôt d'une promesse de traité puisque, contrairement à ce que l'on a beaucoup entendu ces derniers jours, le texte reste à négocier en détail, à signer et à ratifier par les 27 Etats membres, et n'entrera en vigueur qu'en 2009 au plus tôt. Durant les deux jours du sommet, la presse européenne a rendu compte, heure par heure, des progrès des négociations qui ont débouché in extremis sur un compromis. Le président polonais Lech Kaczynski et son double Jaroslaw resté à Varsovie ont largement pesé sur la négociation et poussé leurs partenaires dans leurs retranchements. Comme souvent en matière européenne, l'important pour les différents acteurs était de sauver la face : José Manuel Barroso entendait éviter à l'Union une nouvelle humiliation ; Angela Merkel voulait conclure le semestre de présidence allemande sur un succès ; Nicolas Sarkozy tenait à faire une entrée réussie sur la scène européenne ; Tony Blair désirait pour sa part la quitter sans avoir faibli ; les frères Kaczynski se faisaient fort de défendre le statut de « grand » pays de la Pologne ; les représentants des Etats ayant ratifié la Constitution entendaient en préserver les dispositions-clés. D’une manière générale, l'objectif du sommet était de permettre aux représentants des différents Etats membres de repartir avec la satisfaction d'avoir été entendus ou, à tout le moins, de n'avoir pas consenti de concession excessive.

  • 26 juin 2007

    Changement climatique : des permis plutôt que des taxes

    A côté de l'industrie (29 % du total des émissions de gaz à effet de serre en France), soumise au système européen d'échange de quotas d’émissions de CO2 depuis 2005, les autres sources majeures d'émissions sont les transports (21 %, dont 94 % par la route) et le bâtiment résidentiel et tertiaire (20 %). Pour lutter contre le changement climatique dans ces deux secteurs on a avancé l'idée d'une taxe carbone pour inciter à la réduction de la consommation de combustible fossile de préférence au marché de permis d'émission. Et si la deuxième solution était préférable ?

  • 25 juin 2007

    Syndicats : combien de divisions ?

    Syndicats : combien de divisions ?

    Depuis le rapport Hadas-Lebel et le vote du Conseil économique et social de novembre 2006, la question de la représentativité syndicale est posée avec plus de force. Il est prévu d'y répondre en termes législatifs en 2008, mais la démarche reste délicate. Le thème de la représentativité pâtit des divergences qui opposent les syndicats entre eux et certains syndicats au patronat. Pourtant, l'urgence d'une réforme en la matière s'impose plus que jamais aujourd'hui. Pourquoi ?